Une gay pride à Lamastre .
Les organisateurs de la soirée « les invisibles » nous annoncent le lancement d’une gay pride locale.
Forts du succès de la première manif c’est toutes voiles dehors que les organisateurs ont décidé de surfer sur la vague et nous proposer cette animation.
Le point fort de 2013 sera le retour du train vapeur à Lamastre , et toutes les vapeurs se doivent d’ être sollicitées . Il est demandé instamment aux acteurs économiques et culturels locaux de s’investir pour que le retour du Mastrou soit un succès. Pour justement attirer les visiteurs ferroviaires à Lamastre il faut donc créer une dynamique locale : le positionnement en gay peut être une idée séduisante.
Le nom lui-même de notre train favori est depuis longtemps très évocateur pour une manifestation orientée dans ce sens, sixième ou septième du nom.
Après en avoir discuté avec des spécialistes de la gayeté le chiffre de population susceptible d’adhérer directement au concept est estimé à 15%. Ce chiffre correspond aux membres actifs , si on ose dire, auquel il faut rajouter les sympathisants , observateurs et nombreux pratiquants occasionnels curieux .
Le siège de l’assoc porteuse du mouvement se situe au quartier lamastrois historiquement connu pour son accueil aux personnes discriminées de « Mariguay ».
Le train gay nommé « Mastrou » partirait donc de St Jean au pied de la colline « st EPINE » , dénomination oh! combien prémonitoire, pour se diriger vers Lamastre par le sublime et mythique « passage des étroits », l’arrivée à Lamastre, étymologiquement » la Maitresse », entièrement pavoisée et décorée aux couleurs de San Fransisco avec une gare repeinte en rose se ferait comme au bon vieux temps sous les flons flons musicaux.
La gay pride consistera en un défilé dans notre cité histoire d’en faire connaitre tous les secrets . Les homos et les lesbiennes fins connaisseurs et jouisseurs du corps pourront d’entrée effleurer la zone de Macheville , toucher celle de St Cierge , se diriger ensuite vers Cote , pour accéder au Peyronnet réputé pour son point de vue sur la cité, le clou de la parade sera la descente vers les Faysses constituant en quelque sorte le point G de la Gay Pride , là une station plus prolongée sera proposée aux participants et spectateurs , avec stands animationnels ,et surtout dégustation de produits locaux, les militants plus actifs et politiques pourront proposer une initiation prosélytique à l’entrisme. Un seul regret la limitation, par arrêté municipal, des chattes et autres minets qui auraient pu participer à l’animation.
La journée se terminera par un retour soit en Mastrou soit en vélo rail pour les participants dotés d’un bon coup de pédale.
Tout ce programme est susceptible d’évoluer, ces premières propositions alléchantes constituent déjà une belle mise en bouche.
Ce projet naissant a été validé par les instances de la communauté de Communes , obtenu le soutien du Département et reste bien sûr à susciter l’adhésion de la population locale, « Vallée de Cœur » en sera l’interface et l’implication des associations culturelles et sportives sera le gage de la réussite de ce renouveau et nouveau concept local du Grand Festival du Mastrou, le bien nommé.
Vive la renaissance du Mastrou son Festival et ses retombées !.
R B , jamais triste.
super le poisson d’avril, j’ai failli me faire prendre . Bravo !
l’heure de sommeil en moins ne t’a pas altéré tes neurones ,RB ,toujours en forme comme chaque année !!!!en tous cas j’en rie encore…
et si, sans plaisanter, on la faisait cette gay pride en milieu rural…moi, en tout cas je suis partante…il est sur que ça aurait un beau succès. allez, Jenjac, Nicolas et compagnies, chiche !!!!on vous aidera !
amitié
corine Colas
Mais pour sûr qu’on va se la faire…
Je ne sais pas pourquoi Raymond a transformé cette « folle » idée en poisson d’avril (même si ça m’a bien fait rire !)
En tous cas, ça l’a bien amusé lui aussi et permis de délirer sur un parcours plus érotique qu’anatomique mais reflétant, je dois le dire, une certaine réalité territoriale.
Plutôt qu’une gay-pride, je préfèrerais vous proposer une Grande fête des libertés où chacun pourrait exprimer qui il est vraiment.
Peu importe : votre âge, sexe, situation de famille, origine, orientation sexuelle, vos moeurs, caractéristiques génétiques, que vous apparteniez à une race, une ethnie ou une religion, votre apparence physique, handicap, état de santé ou de grossesse, patronyme, vos opinions politiques, convictions religieuses, activités syndicales ou/et associatives.
Une grande fête joyeuse (et pas seulement gaie), pleine de rires, de musique, de chants et autres pitreries, pleine de couleurs et d’Amour…
Préparez vos chars et vos costumes…
Réveillez votre bonne humeur (la même qu’après la projection du film « Les Invisibles »).
Laissez tomber vos peurs, vos clivages, vos convictions et le « qu’en dira-t-on ? »
Et venez vous éclater avec nous !
Pas de poisson…
Juste un peu de lâcher-prise et surtout de l’abandon ! (Dondène dondon…)
Et si ce n’était pas un poisson d’avril…
Qui viendrait ?
Les inscriptions sont ouvertes à partir de maintenant.
JJPD.
Je viens ! C’est sur ! Je QO-organise même ! J’ai beaucoup ri en lisant l’article sur le site 😉 Mais la première gay pride de campagne aura bien lieu à Lamastre en 2014, ça n’est pas un poisson… Qollywood aura son char !
Je pense que chaque citoyen a le droit de réagir ou d’exprimer ses limites quand les changements de société posent question par rapport aux conséquences sur les générations futures. Il est de notre responsabilité individuelle & collective de ne pas décider tout et n’importe quoi, au prétexte de satisfaire une minorité d’humains.
Mais quelle belle idée que cette grande Fête Jenjac ! où chacun pourrait poser un regard bienveillant & joyeux sur son voisin quelque soient ses différences,un regard ouvert sur tout ce qui existe, tout ce qui EST.
Merci de nous permettre de faire évoluer nos consciences.
Au fait, j’ai omis de complimenter le texte autour du 1er avril en haut de la page, une visite lamastroise ludique avec de forts bons jeux de mots…pour l’écrire, ne fallait-il pas être fin connaisseur des lieux, du corps humain, et un peu poète à ses heures ?