Un internaute souhaitant garder l’anonymat m’a adressé ce texte qu’un « moment de déprime » réactionnel lui a fait composer, il montre une indignation et relativise les problèmes de notre quotidien.
En cet été funeste par la folie des hommes
Dans le ciel d’Ukraine et les rues de gaza
On tue sans hésiter banalité en somme
Pour un lopin de terre ils massacrent à tout va.
Des enfants innocents jouant sur une plage
Voyageurs insouciants dommage collatéral
L’homme civilisé vérité ou adage
Barbares d’un autre temps ils trouvent cela normal.
Nous sommes là figés devant tous nos écrans
Spectateurs gênés ce n’est pas notre affaire
Pour régler ces problèmes il y a nos dirigeants
C’est bien trop loin de nous on ne peut rien y faire.
Dans les salons feutrés pensent-ils à ces enfants
A ses corps disloqués qui gisent la par terre
La douleur des parents
Les larmes d’une mère
L’information avance, les corps encore chauds seront vite oubliés.
Il y a les jeux du cirque, le foot, le tour de France
Nos dirigeants falots ne font que protester
Certains ont oublié les cris et les souffrances
Spectateur hébété ce n’est pas notre affaire
Si c’était notre enfant si c’était notre frère
Serions-nous là muets ou alors en colère
Au stade Maracaña Poutine était très fier
Pantins manipulés cessez dès à présent ces querelles sectaires
Au nom de quel dieu tuez-vous des enfants
Criez non tous ensemble jetez vos armes à terre
Criez non tous ensemble arrêtez maintenant .