Ce mardi un petit comité en forme de team building municipal réceptionnait la fresque du préau des gradins de la place Montgolfier .
Un petit rappel historique les gradins avaient constitué a posteriori le gros point de discussion de la réhabilitation des 3 places sous l’égide du plan petite ville qu’avait souscrit la municipalité Poyet.
En effet la place avait perdu son « poids-bascule » ancestral et un projet de bâtiment de surface approximativement identique avait été validé en conseil municipal.
La projet aurait pour vocation d’héberger l’office du tourisme et des toilettes , idée séduisante pour un centre ville .
Le rajout des gradins , la non prise en compte dans les estimations des surfaces correspondants à des hauteurs inférieures à 1.80 mètres, et la nécessite d’un garde fou ceinturant l’édifice avait abouti au monstre architectural fort décrié à l’époque.
La municipalité actuelle a décidé à l’encontre de l’avis de l’ébauche de démocratie participative qu’avait constitué la démarche « déplace tes places » de garder la structure.
Celle-ci est donc devenue un préau destiné à abriter tous les sans abris potentiels , et la nécessité de le décorer est apparue.
La déco a été validée sur un budget com com, le thème fait apparaitre des allégories faciles à appréhender avec des items locaux : chèvres , rivières, montagnes, cyclistes, train Mastrou, baignades, touristes et un camping car incognito.
L’artiste qui signe QUETZILLA a des attaches du coté de Tournon.
« En mouvement perpétuel. Ephémère ou éternelle,la peinture évolue. Seul le temps est immortel. » Quetzilla
Le rendu final a bien évolué au fur à a mesure de la réalisation sur deux mois avec une finition nette qui donne à l’œuvre un esprit naïf limite surréaliste.
Le local devrait être équipé de mobilier chaises et tables et de bénéficier de surveillance vidéo afin d’éviter que des couillons apportent leur touche artistique personnelle à l’œuvre originale.
https://www.youtube.com/watch?v=SgB12l1c8Ww
Maurice Poyet qui avait défendu sa réalisation avec son ardeur habituelle serait surement heureux de la deuxième vie de ces(ses) murs, avec effectivement une ouverture certaine du bâtiment, malheureusement coté rue; et une utilité certaine à venir pour les promeneurs et touristes locaux.
A suivre donc.
R B