Le gros chantier 2013, c’est parti !
Présentée lors d’une réunion d’information réunissant élus riverains et entreprises, la restructuration de 1200 m de voies, dont la majorité sur la D 233 rue Chalamet, axe de traversée Nord est Sud ouest de la ville, sera, comme le rappelait le maire de Lamastre, après la rénovation de la digue : « Le plus grand chantier de voirie de l’histoire locale, une chance pour la ville ».
Le gros chantier 2013, c’est parti !
Présentée lors d’une réunion d’information réunissant élus riverains et entreprises, la restructuration de 1200 m de voies, dont la majorité sur la D 233 rue Chalamet, axe de traversée Nord est Sud ouest de la ville, sera, comme le rappelait le maire de Lamastre, après la rénovation de la digue : « Le plus grand chantier de voirie de l’histoire locale, une chance pour la ville ».
Modernisation et sécurité.
Les réseaux, pour certains centenaires, vont être remis aux normes. Le réseau humide (562 298,54€ttc) confié à l’entreprise Bouchardon comprend trois volets, l’adduction d’eau potable, le réseau assainissement, le réseau eau pluviale. Une reprise qui permettra la suppression des 28 derniers branchements plomb comme des fosses sceptiques.
Le réseau sec (299 177,22€ ttc) confié aux entreprises Eiffage et Veolia prend en compte l’électricité, la téléphonie et l’éclairage public, fin des fils aériens.
Les chaussées et trottoirs (780 872,99€ttc) confiés à l’entreprise Eurovia, prennent en compte 420m de garde corps, pour la partie non construite (notamment au dessus du boulodrome), les trottoirs avec une largeur de 1,50m en moyenne permettront un cheminement piétonnier continu de la place Seignobos à la descente de la rue Conrad Killian. À noter, que la largeur moyenne de la voie sera de 5,60m 5,70m et comprendra, pour amener les véhicules à respecter la limitation de vitesse, deux écluses (rétrécissement de part et d’autre de la chaussée). Enfin pour permettre une sortie plus aisée de la place Seignobos et une meilleure visibilité pour les poids lourds, la démolition de l’immeuble situé à l’angle de la rue Ferdinand Charras, (70000€ d’acquisition foncière) est programmée pour 2014.
Au total, un investissement de 1 642 764,04€ dont le tiers de subventions (562 880,65€) entre Conseil Général, Syndicat Départemental d’Électricité, Agence de l’Eau, soit 1 079 883,39€ à charge de la commune.
Circulation modifiée pour trois mois.La mise en œuvre du chantier Chalamet, Killian, Follereau, d’une durée incompressible de trois mois (les entreprises se sont engagées et sont tenues de respecter ce délai) nécessite la mise en œuvre d’un plan de circulation modifié. Le carrefour des Devières, la rue Conrad Killian et la digue deviennent des axes prioritaires pour tous les véhicules. A noter qu’une partie du chantier se fera de nuit et qu’une signalisation appropriée avec feux sera, bien sûr, mise en place. Début des travaux mardi 12 février après le marché hebdomadaire.
Je me permets, pour taquiner un peu, de mettre mon petit grain de sel à destination des jeunes, des néos lamastrois et des personnes intéressées par l’histoire locale. Ce chantier sera effectivement un grand chantier, mais on devrait plutôt préciser : « le plus grand chantier du 21 ième siècle ».
Il faut en effet rappeler que l’aménagement des « 3 places » sous les mandats Poyet des années 1990 avait constitué un énorme chantier avec égouts, adductions, éclairage, construction du bâtiment et des gradins de l’Office de Tourisme et arborisation du centre ville. Cette réalisation avait été financée sur un contrat « Petite ville, Région, Département » particulièrement intéressant.
Le même contrat Petite Ville avait aussi permis la finalisation de la surface de la Place Victor Hugo, l’histoire de cette place est longue puisque c’est l’aboutissement de la transformation du « pré de la plaine » négociée sous Grandcolas avec édification des HLM de la Plaine, puis sous la mandature suivante des constructions autour de la place Victor Hugo avec création sur des fonds privés de l’immeuble des Boutières et du bâtiment commercial actuellement exploité par InterMarché, de la réalisation de La Poste et de la résidence HLM sur des fonds publics avec cession d’un terrain municipal, et le Centre Culturel édifié sur les friches de l’usine Varenne qui lui seul avait été budgétisé en partie sur des deniers municipaux .
Le centre ville tel que nous le connaissons ne s’étant pas fait en un jour résulte de tous ces efforts.
Voilà pour la piqure de rappel historique. NDLR
R B avec pour support l’article repiqué sur Mike.