Nous, on était les candidats à l’examen théorique du permis de conduire, on se tenait plus ou Moins sagement assis, on était une trentaine. Philippe Freydier et Alain Jammet tenaient le rôle d’inspecteurs de pacotille, ils étaient deux. Ils étaient bienveillants, ils se levaient souvent pour aller activer leur appareil de projection.
Nous, au départ mais seulement au départ, on était bien sûr un peu tendus ( surtout quand chacun s’est retrouvé avec une feuille d’exam à remplir et de quoi écrire dessus). Y’avait des diapos et des questions auxquelles il fallait bien répondre si on voulait avoir de bonnes notes et être fier de soi, ça rappelait un peu la classe mais de très très loin parce que ça copiait pas mal et discutait beaucoup, mais il n’y avait pas de punition.
Un truc vraiment bien fichu comme on vous a déjà dit, avec des panneaux biscornus , des pictogrammes , des routes droites ou de traviole, des rétroviseurs et plein d’autres choses qui étaient là pour nous piéger et nous faire réfléchir.
Et comme à l’UTL, justement, on aime bien réfléchir, eh bien on a tous bien réussi, d’ailleurs nos deux examinateurs de Prévention MAIF semblaient épatés . Ils ne nous l’ont pas dit mais ça se voyait. Cette séance s’est tellement bien passée qu’on envisage de passer à la suite: le « repassage » du permis pratique , volant en mains! Cela pourrait se faire à l’automne avec la Prévention routière.
» Même pas peur du tout! J’ai hâte d’y être » nous disait à la sortie une candidate à qui le score de trente-six sur quarante avait redonné des ailes ou plutôt des L car elle a passé son permis sur une 4L dans les années soixante. C’est pas vieux.
Tout ça c’est bien gentil, nous direz-vous, mais la réponse à la question posée dans le titre, quelle est-elle? Eh bien on peut vous dire que oui, on l’a eu, et pas qu’un peu ! Mais sans doute aviez-vous déjà deviné ?
BM