Voici la convocation qu’ont reçue les membres du Conseil de Surveillance et le la CRUQPeC de l’Hôpital ( Commission des Relation avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge) à la suite du mouvement de réaction à la procédure imposée par la direction pour le transfert dans le nouveau bâtiment de la Résidence:
Il faut préciser que la procédure de déménagement n’a pas fait l’objet de discussion, mais seulement d’une information, lors de ces instances.
Et Voici le texte transmis par les usagers pour informer la population et les familles
Il se passe de drôles de choses à la résidence des Bords du Doux de Lamastre……..
Après la satisfaction des familles à l’annonce de la construction d’un nouvel établissement où nos Anciens pourront être hébergés individuellement dans une chambre spacieuse, le bruit court aujourd’hui qu’il n’en serait rien et que les chambres à un lit de la nouvelle unité seraient utilisées pour loger deux personnes, oh ! mais pas pour longtemps, rassurez-vous, un mois ou deux tout au plus.
Hélas, à l’approche du déménagement prévu pour mi‐janvier 2015, il a fallu déchanter.
Pour préparer au mieux ce déménagement, le directeur de l’EHPAD a convoqué les familles en date du 18 octobre 2014 et a annoncé sans ambages que la période transitoire de chambres à deux lits durerait un minimum de deux ans jusqu’à la livraison de la deuxième tranche. De là à ce que cela devienne du définitif, comme tout provisoire en France ?! Cette réunion, un long monologue essentiellement financier, sans un mot de bienveillance à l’égard de nos Anciens, s’est terminée par une visite au pas de course (il était déjà tard sans doute) d’une chambre témoin, et là beaucoup de familles ont fait grise mine car la chambre, pour faire plus vrai était aménagée avec deux lits anciens en bois, plus étroits semble‐t‐il que les lits médicalisés actuels, deux tables de nuit, deux grands fauteuils (l’un devant l’autre au bord d’un lit), pas de chaise pour les visiteurs (où les mettre ?), pas de table roulante pour les petits déjeuners, le lit près de la fenêtre devant obligatoirement être utilisé par une personne valide parce qu’un déambulateur ou un fauteuil roulant ne passera pas.
Sans compter qu’il n’y a, à ce jour, qu’une sonnette et un téléphone pour deux, un éclairage au‐dessus d’un seul lit. Quant au rangement des vêtements des deux résidents, le placard‐penderie prévu pour une personne devra être partagé ainsi que les quelques étagères.
Les familles sont ressorties de cette réunion très choquées, loin d’imaginer une telle régression dans le confort de vie de leurs parents. N’est‐ce pas là le début de ce que l’on pourrait appeler un comportement de maltraitance ?
En discutant entre familles et entre utilisateurs il y a pourtant d’autres alternatives qui n’ont pas été proposées :
‐ Mutation transfert de patients volontaires dans d’autres établissements voisins, n’y a‐t‐il pas actuellement projet de rapprochement entre établissements de proximité ? Ce choix avait été effectif lors d’une autre période de travaux.
‐ Le déplacement du pavillon administratif est prévu au dernier étage actuel de la résidence, une installation provisoire de l’administration dans des « algecos » ou dans les anciens locaux EDF inoccupés permettrait de garder des capacités d’hébergement intéressantes à cet étage pendant les travaux.
‐ De plus le projet de rénovation de la résidence a forcément engendré des provisions financières pour pallier une diminution du taux d’occupation pendant les travaux. Ce choix de faire du « surbooking » dans les chambres pendant la construction de la deuxième tranche permettrait de ne pas utiliser ces réserves. Mais n’est-ce pas une tromperie pure et simple et un manque de considération grave de la dignité de la personne âgée ?
La commission de sécurité prendra-t-elle la responsabilité de laisser faire cette manœuvre ?
Les employés pourront –ils prodiguer correctement leurs soins dans un tel environnement et surtout en toute sérénité et en toute sécurité ?
C’est ce manque de concertation et cet aveuglement de la part du Directeur qui posent problème. C’est cette méthode de gouvernance que nous ne pouvons cautionner.
IL Y A SUREMENT QUELQUE CHOSE A FAIRE……
« Collectif des familles des résidents des bords du doux ».
Et pour mémoire la vidéo de lancement du chantier de l’EHPAD où l’on entendait vanter les mérites de la chambre seule ( allez à 2min40).
RB .
Bonjour,
Je suis scandalisée par les descriptions qui figurent dans le texte publié.
Les Lamastrois paient leurs impôts, les pensionnaires de la résidence paient leur pension, ce n’est pas pour se voir traités comme des animaux en cage devant rapporter un maximum et coûter le moins possible.
La décence est exigible envers les personnes âgées sauf à se rendre coupable de maltraitance caractérisée. Manifestons nous pour que soit mis fin à ce projet révoltant!
Marie Jo MAZARD-MAURICE
auteur d' »Une enfance en Vivarais »
UNRPA LAMASTRE (Position par rapport à l’EHPAD)
Réuni le 17 novembre ,son Conseil d’Administration s’oppose à ce que les résidents de la maison de retraite soient installés à 2 dans des chambres prévues pour 1 lit seulement, lors du transfert des résidents dans les nouveaux locaux.
L’UNRPA qui œuvre pour le bien être des personnes âgées estime que cette décision de la direction de l’EHPAD serait un grave recul pour les conditions de vie de nos aînés et pense qu’il doit y avoir d’autres solutions à mettre en place pendant la 2ème tranche des travaux.
Pour le CA Paulette ROSTAIND
je ne pas croire que l’on puisse imposer cela à des personnes âgées, on ne peut pas vivre à deux dans une chambre prévue pour une personne seule durant 2 ans ! tout cela me désole espérons qu’il y ait d’autres solutions !
Hormis ce qui a été dit dans les commentaires ci dessus, et que j’approuve complètement, je trouve qu’on ne s’embarrasse pas de gants dans le courrier aux familles…C’est une convocation, ç’aurait pu être une invitation, adressée aux familles « récalcitrantes »…..Sympathique!