Les Hôpitaux locaux, ex hôpitaux ruraux, étaient une entité bien représentée en Rhône Alpes.
Le législateur avait cru bon de les transformer en Centre Hospitalier et c’est ainsi que nous avions pris aisément du grade à Lamastre en perdant notre spécificité locale et en devenant « Centre Hospitalier » . Un observateur candide aurait donc pu confondre le centre hospitalier de Valence et le centre hospitalier de Lamastre …..C’était presque narcissiquement gratifiant.
La dotation financière devait être faite en fonction de l’activité et des actes médicaux réalisés ( T2A) , notre hôpital, comme tous les hôpitaux locaux a une vocation gériatrique affirmée et indispensable, soigner des personnes âgées prend du temps et demande des durées de séjour longues et moins d’actes spécialisés qu’une médecine active pour des sujets jeunes.
La tarification à l’activité était donc faite pour les « gros hôpitaux » et particulièrement inadaptée aux « petits » …. Tellement inadaptée que la T2A n’a jamais pu être mise en place en 6 ans pour les hôpitaux locaux, qui ne s’appelaient d’ailleurs plus locaux mais généraux …
Et qu’a fait le législateur de la tutelle? : il les a rebaptisés début 2106 « de proximité » pour leur supprimer la T2A jamais appliquée car inapplicable et revenir à l’ancien système de dotation globale mi 2016 !!!!
Ce n’est n’est pas la Révolution au sens « Merveilleux et Idéaliste » du mot mais si on admet que révolution tel que le précise le Larousse est
Mouvement d’un objet autour d’un point central, d’un axe, le ramenant périodiquement au même point.
on est effectivement revenu au point de départ , mais que d’énergie dépensée.