La première soirée culturelle de Lamastre 2017 a tenu ses promesses.
Avec « oh! communale surprise » probablement en relation avec la rénovation de la salle une affluence cantonale notable.
Un acteur ventriloque, ça surprend. Et en ces temps de restriction budgétaires culturelles nationales et régionales un artiste qui fait tout constitue certainement une opportunité à valoriser. 😕
L’artiste fait son one man show à plusieurs voix , il nous parle avec son ventre et ses tripes, aux sens littéral et allégorique du terme et cela nous interpelle.
Il fait les questions et les réponses, et en profite pour nous dire plusieurs choses à la fois.
Philippe Bossard ne nous a pas fait un spectacle de music hall mais a joué une pièce de Sébastien Joanniez en « ventriloquie », ce qui est presque fondamentalement différent.
C’est un peu compliqué à expliciter , comme d’hab il valait mieux y être.
En résumé l’interprète était en grande discussion avec lui même, un peu comme un philosophe introspectif ou un sportif d’endurance se cause à lui même. En général quand on se parle à soi et que l’on s’entend bien la conversation peut devenir éminemment constructive . 😆
Mais dans notre cas particulier un putain de cancer est venu interférer le bon déroulement de l’action, jusqu’à mettre en fin de séance l’artiste à nu devant « sa métastase » personnelle.
C’était du théâtre, pas du music hall et surtout un beau travail d’introspection. Avec un brin de schizophrénie nécessaire ou propice aux deux rôles.
Merci OMC et p’tites envolées de Privas.
R B , schizophrène pas tenté.