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Le feuilleton de l’histoire d’eau dans le nouveau bâtiment Nord de l’EHPAD tire à sa fin et les résidents vont  pouvoir l’intégrer le 22 Mars.

Un sombre histoire de contamination du réseau d’eau empêchait depuis novembre le déménagement des résidents dans les nouveaux locaux, près de 4 mois de retard dont la recherche de responsabilités va engendrer une belle bataille d’experts. La faute à une contamination de l’eau en sortie de robinet, mais la faute à qui ? , à quoi ? . Même en étant « dans le réseau » des proches collaborateurs hospitaliers les responsabilités   ne sont pas clairement établies : le plombier ?, l’acheminement en aval ?, le chauffagiste ?. Toujours est-il que la facture est salée avec les interventions des experts, l’écoulement continu de l’eau dans le réseau pendant 4 mois pour rincer le système, les employés impliqués dans la surveillance de la procédure d’assainissement et un manque à gagner pour l’établissement normalement compensé par des indemnités de retard!!! A suivre donc.

Le déménagement  lui-même va être chaud puisque l’accessibilité spécifique et cohérente des nouveaux étages passe normalement par le bâtiment central non encore construit.

La troisième phase du projet requiert la regrettable démolition du bâtiment actuel et la reconstruction d’un édifice central comprenant accueil , salle de détente, circulation et ascenseurs adaptés. Reconstruction revue à la baisse pour cause de restrictions budgétaires. Cela s’intitule le phasage.

Les employés vont donc intervenir pendant plus d’un an et demi sur 2 structures EHPAD distinctes non reliées et un module SSR/médecine/ administration central.

Les architectes et les concepteurs vont devoir se faire tout petit pendant quelques temps. Les cadres et les soignants vont devoir faire preuve de cohésion et de volontarisme pour garantir l’efficience.

Bon courage, on est pas sorti de l’héberge.

R B