Communiqué des 4 élus d’opposition (SE), d’un élu indépendant du conseil municipal de Lamastre et des 2 délégués (PS) aux élections présidentielles à Lamastre.
Le résultat du 1er tour des élections présidentielles dans le bureau de vote de Lamastre a été annulé par le Conseil Constitutionnel en raison de la persistance d’absence de contrôle de l’identité des électeurs malgré le rappel à la loi du magistrat mandaté.
Cette regrettable décision a été prise après la visite d’un juge du tribunal de grande instance de Privas dépêché par le Conseil Constitutionnel pour vérifier la régularité des opérations de vote dans les cantons de Lamastre, Guilherand et Le Cheylard.
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Depuis les élections municipales de 2014, le contrôle des identités au cours des opérations de vote est obligatoire dans les communes de plus de 1000 habitants. Elle s’adresse à tous les électeurs, sans distinction, même si cela rajoute quelques contraintes et lourdeurs.
A Lamastre, M. le Maire utilise cette disposition du code électoral presque uniquement à l’encontre de certains de ses opposants, dans le but manifeste de les humilier alors que, selon ce qu’il affirme lui même, « Nous nous connaissons tous ».
Pour prévenir cette discrimination inadmissible qui était le point central de leur démarche, les 2 délégués du candidat PS avaient demandé ce dimanche 23 avril que la mesure soit appliquée de manière systématique, conformément à la loi.
Ils n’ont pu que constater que M. le maire ne donnait pas suite à leur demande. Pire, l’avertissement du juge est resté lettre morte après son passage.
Ces manquements ont été consignés dans le procès verbal des opérations de vote, comme cela avait déjà été le cas au cours des échéances électorales précédentes.
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Aujourd’hui, M. le maire ne veut pas reconnaître son obstination coupable à l’égard de la loi et de la justice qui prive ses administrés de leur vote.
Il accuse en bloc l’opposition PS et les 4 élus de la minorité municipale de « manigances politiciennes ». Le caractère diffamatoire de ses écrits dont l’inconsistance peut facilement être démontrée, ne fait pas de doute.
Il se fait passer pour une victime alors que lui seul est responsable de cette annulation. N’a t-il pas dit « En tant que président du bureau de vote, je fais ce que je veux » ?
On assiste manifestement à une opération de récupération politicienne de la part d’un candidat aux élections législatives qui est aux abois après sa mise en examen et avant son passage en correctionnelle et cette nouvelle affaire peu reluisante pour son image.
nous, signataires, déplorons que la conséquence de ce comportement soit l’annulation de l’expression des 1565 électeurs Lamastrois.
Dimanche 7 mai est un temps fort pour l’exercice de la démocratie. Il est important que vous veniez voter.
Philippe BOSC, élu de la minorité municipale
Michel BREYSSE, délégué suppléant PS
Emmanuelle BUCAILLE, élu de la minorité municipale
Jérôme LEYGLENE, élu indépendant
Philippe RANC, élu de la minorité municipale
Jean Claude REBOULET, délégué titulaire PS
Agnès ROUMEZIN, élu de la minorité municipale