L’Université Populaire du Vivarais a organisé mercredi dernier une conférence sur la production de l’énergie électrique animée par Jean-Pierre Barolle, retraité de l’EDF. Grâce à un diaporama fort documenté, les spectateurs ont appris qu’en France les différents moyens de production de l’électricité se différencient entre les énergies renouvelables constituées par les barrages hydrauliques, les éoliennes, les panneaux solaires, la géothermie, la biomasse et les énergies nucléaires.
Pour le conférencier, l’hydroélectricité est nettement majoritaire à travers le monde puisqu’elle représente 93% de la production mondiale: son évolution concerne alors la taille des barrages, qu’ils soient gigantesques comme celui des Trois Gorges en Chine ou que ce soit une petite centrale hydroélectrique qui respecte davantage l’environnement. L’éolien n’est pas assez représentatif, le solaire est une ressource intéressante dans les régions où les coûts de production électriques sont élevés comme dans les départements ou territoitres d’outre-mer ou les régions montagneuses. La géothermie depend de la perméabilité rocheuse et de la température du gisement. Reste l’énergie nucléaire qui constitue
le moyen le plus économique pour produire de l’électricité à grande échelle. En France, pour ses partisans, le nucléaire a libéré le pays de la dépendance pétrolière en passant d’une production de 8% en 1974 à 75% en 2017 avec ses 58 réacteurs. Pour ses détracteurs, le nucléaire est une énergie nuisible, dangereuse, il faut lui préférer les énergies renouvelables. Quoi qu’il en soit, le démantèlement des centrales nucléaires n’est pas pour demain, la volonté politique va sur une réduction à 50% de la production électrique d’origine nucléaire en laissant la place aux autres formes d’énergie respectant l’environnement.
Alain Jammet