Lamastre.net

Ce mercredi 21 octobre de nombreux lamastrois se sont réunis devant le Collège du Vivarais pour témoigner de leur émotion après le crime barbare perpétré à l’encontre du prof d’histoire géo Samuel Paty.

Inutile de revenir sur les faits ils sont dans tous les esprits pétris de Raison et de l’idéal républicain et imprégnés de ses trois mots Liberté Égalité Fraternité auxquels il faut rajouter le mot Laïcité. Laïcité qui a été attaquée sauvagement par des individus sans foi ni loi.

La foule était  nombreuse devant le collège avec Madame la Principale, Monsieur le Maire et sa symbolique écharpe tricolore, de nombreux enseignants, des élèves  et divers représentants de la société civile.

Voici le discours de M Alain Jammet, garant de l’esprit républicain laïc de l’Ardèche

de l’émotion teintée d’inquiétude, des mots pour le dire, et de la force pour lutter ensemble contre l’obscurantisme.

R B.

Et transmis par F D les textes lus lors de l’hommage:

le poème de l’auteur marocain:

Le poème de Paul Eluard pour Gabriel Peri

Un homme est mort qui n’avait pour défense

Que ses bras ouverts à la vie.

 

Un homme est mort qui n’avait d’autre route

Que celle, où l’on hait les fusils.

 

Un homme est mort qui continue la lutte,

Contre la mort contre l’oubli.

Car tout ce qu’il voulait

Nous le voulions aussi.

Nous le voulons aujourd’hui !

 

Que le bonheur soit la lumière

Au fond des yeux, au fond du cœur,

Et la justice sur la terre.

 

Il y a des mots qui font vivre,

Et ce sont des mots innocents :

Le mot chaleur, le mot confiance,

Amour, justice,  et le mot liberté.

Le mot enfant et le mot gentillesse,

Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits.

Le mot courage et le mot découvrir,

Et le mot frère et le mot camarade,

Et certains noms de pays de villages,

Et certains noms de femmes et d’amis.

 

Ajoutons-y  (Péri) Samuel PATY

(Péri) SAMUEL est mort pour ce qui nous fait vivre.

 

Tutoyons-le

Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux

Tutoyons-nous son espoir est vivant

 

                                                                  Paul  Eluard

 

Texte écrit en hommage à Gabriel Péri

et le texte du CNAL