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Articles avec le tag ‘vincenzo solo’
21 septembre 2015
| 
Auteur: Dernier concert ACD
Vincenzo pas tout à fait « solo »
Ouverte en avril par l’ensemble instrumental de Tournon Tain, la saison 2015 des concerts de « l’Association culturelle de Désaignes », (programmée par Laurent Jouvet), s’est achevée samedi dernier en solo, par la prestation d’un artiste inclassable, un chanteur, poète, instrumentiste, percussionniste et animateur, un homme à multiples facettes Vincent Magrini, « Vincenzo » pour la scène.
Définir l’univers poétique de Vincent, (comme celui de tout véritable poète) se révélant aussi simple que de faire l’exégèse de la théorie de la relativité, univers où « les pluies de sang et de lilas côtoient les volcans de miel » des concepts chers « à l’artiste indigne » : « celui qui au delà des mots est la pensée libre qui fait revivre le beau », que l’on sache que l’homme est avant tout un showman ébouriffant (l’auteur de ces lignes assumant pleinement le qualificatif), un équilibriste sachant passer de la mélancolie pour ne pas dire du spleen à l’optimisme prudent tout en laissant affleurer l’humour .
Si l’on ajoute que sur le plan musical, l’homme fait, là aussi, un véritable show d’équilibriste, jonglant entre cordes et percussions en « live » tout en mariant les sons enregistrés, l’on aura une petite idée d’un spectacle inclassable où les influences folk côtoient la mélodie traditionnelle italienne, le tout mis en espace par une expression vocale prenante. Un show à part entière où la participation du public, appelé à créer « des sons », permet à l’artiste de se livrer à des improvisations débridées, une touche supplémentaire d’originalité.
Vincenzo, une présence, un talent, un homme de spectacle qui a su, entre les coups de tonnerre dus aux conditions climatique de ce samedi soir, captiver ses auditeurs. Point d’orgue original et créatif d’une saison de concerts à la programmation parfaitement équilibrée.
Pour en savoir plus et découvrir le premier album de l’artiste désaignois : vincenzosolo.weebly.com.
Mike.
En 1999, il invente la guitariole, un modèle unique de guitare à archet qu’il utilise dans plusieurs formations : Ensemble Azalaïs (chansons médiévales), Plexous (chansons décalées), Kalynda (musique des Balkans), Marine Magrini (spectacle jeune public), La gang du quêteux (musique cajun et zydéco ).
Il affectionne particulièrement les rencontres musicales avec des musiciens venant du folk et de l’ethno-jazz : Jan Vaneck, Guy Kark, Aronne Dell’Oro, Fabrizio Piépoli, Valérie Loomer,… notamment au sein du Festival du Rat des chants qu’il a créé en 2009.
Au fil des années et des rencontres, il affirme son style personnel et crée son concert solo, des compositions de chansons folks mêlant percussions, guitares, guitariole, loops et voix.
